Quoi? Alors que partout on dit que les huiles essentielles font des miracles, moi je viendrais dire que ça marche pas?
Rassurez-vous, je ne dis pas du tout que ça ne marche pas…. Que du contraire! Mais oui, dans certains cas, on n’en obtient pas l’effet voulu. Et c’est sur base de ce que je vis actuellement que je viens vous parler du sujet 😉
Ooh, j’ai déjà pu me soigner et soigner mon mari de plein de petits “bobos” et ça a fonctionné à merveille. Les rhumes et maladies d’hiver se tiennent à carreau, les eczémas et autres problèmes de peau aussi. Les maux de tête s’envolent vite, etc.
Mais… pas mes maux de genoux!!!!
Aaaah mais il y a la Gaulthérie couchée me direz-vous!
Effectivement, c’est la reine des anti-inflammatoires, avec ses molécules proches de l’aspirine. Et bien… chez moi elle ne fait aucun effet!
Par précaution et afin de savoir quand même d’où me viennent ces douleurs qui vont jusqu’à m’empêcher de m’assoir ou de me lever d’une chaise, j’ai passé radios, scanner, arthroscopie… bref la panoplie des examens et…. on ne voit RIEN!!!!! Un peu d’arthrose effectivement, mais rien qui justifie de telles douleurs!
On me propose des infiltrations, etc. Aah non! Pas question de m’injecter des trucs alors qu’on ne sait même pas quel est ce mal qui me ronge les genoux!
Donc me voilà de retour auprès de mes HEs, me disant qu’il doit bien en avoir l’une ou l’autre qui pourra m’aider. Réfléchissons, réfléchissons…. Qu’est-ce qui pourrait bien faire que la Gaulthérie ne marche pas?
1. La qualité de mon huile
Ah ben oui, c’est vrai… il y a plein de marques d’huiles essentielles… Peut-être que celle que j’ai utilisée n’est pas top question qualité?
Parce que effectivement, une HE de moindre qualité n’aura évidemment pas le même effet et pourra même faire pire!
Je regarde le flacon, j’ai bien toutes les informations dessus ou disponibles sur le site où je l’ai achetée. Elle est 100%naturelle et 100% pure. Elle est même de récolte sauvage. Tout ça me semble parfait.
Je ne connaissais pas son odeur avant, et j’avoue que je ne raffole pas spécialement mais bon… c’est de la Gaulthérie aussi, pas de la rose ou de la lavande!
Bref, dans ce cas-ci, je ne vais pas dire que mon huile est de mauvaise qualité car rien ne me le prouve. Mais c’est un fait certain que la qualité joue un très grand rôle dans l’aboutissement de l’effet recherché. N’hésitez pas à (re)lire mes conseils qualité pour les huiles essentielles 😉
2. L’origine
Aah oui, c’est vrai…. l’origine de mon HE peut intervenir dans tout ça…..
Pourquoi?
Mais parce que cela va fortement influencer le Chémotype (la carte d’identité) de mon huile.
Et oui… c’est comme le vin! Suivant l’ensoleillement, l’aridité du terrain, la manière dont la plante a été cultivée si elle n’est pas cueillie à l’état sauvage, etc.
Sachant que les marques ont en général leur propre producteur, par acquis de conscience, j’achète donc un flacon d’une autre marque d’où j’obtiens tous les documents de critère qualité sans problème.
Aaah, l’odeur est la même mais plus prononcée. Aurais-je trouvé mieux?
Je ne sais pas mais en tous les cas, ça ne marche pas mieux sur mes genoux!
Bon, j’essaye une troisième d’une marque bien connue et réputée. Même odeur, même couleur que la seconde. Et bien vous savez quoi? Toujours aucun effet!!!!
Sur ce coup-ci question origine, je n’ai pas de chance…. Mes flacons proviennent de Chine ou du Népal. Même région donc. Mais vu les différences d’odeur, on peut quand même en déduire que les productions ne sont pas identiques. Et je ne suis pas chimiste, donc je ne pourrai pas décortiquer les analyses biochimiques de chacune 🙁
Je peux juste me rendre compte qu’elles contiennent toutes les 3 plus de 99% de salicytate de méthyle (la fameuse molécule proche de l’aspirine)
Et je ne vais quand même pas essayer toutes les marques!!!!!
Conclusion, pour mon problème, ce n’est pas encore le côté origine qui aurait joué! Mais ça aurait pu 😉
3. C’est pas la bonne huile pour MON problème
“L’expérience (réfléchie) fait la connaissance” (HV)
Mais attention! Il ne s’agit pas de jouer les apprentis sorciers!!!!
Personnellement, j’ai la chance de ne pas être victime d’allergies ou autres pathologies contre indicatives par rapport aux huiles essentielles. Ce qui ne veut pas dire que je ne dois pas faire attention quand même!!! En faisant n’importe quoi, je ne suis pas à l’abri de générer des problèmes.
Pour en revenir à la question: chaque personne est unique et donc chaque personne peut réagir différemment par rapport à une Huile essentielle. C’est d’ailleurs le cas aussi pour un médicament. Sinon, il n’y en aurait qu’un seul par pathologie!
Et puis… de mon côté, j’ai joué la carte de l’anti-inflammatoire. J’en ai tellement pris pour mon dos (et des de synthèse, beurkkk!) que dès que j’ai une douleur articulaire, je pense anti-inflammatoire. Mais si ça se trouve, c’est pas d’un anti-inflammatoire dont j’ai besoin! Ou en tous les cas pas QUE!
Et si on allait voir aussi du côté des causes? Parce que traiter le mal, c’est bien mais si la cause n’est pas éliminée, il reviendra. Pour mes genoux, ce n’est pas facile…la cause on ne la trouve pas. Mon médecin a bien élaboré une théorie disant que vu ma sédentarité forcée (mon job, mon dos, mon manque d’exercices et donc ma prise de poids 🙁 ), les muscles de mes cuisses n’aident plus mes genoux à porter mon poids et donc ceux-ci encaissent.
Effectivement, je n’ai plus de force dans les cuisses… C’est donc bien possible! Mais comment remuscler quand, de douleur on ne peut plus plier les genoux?
Me voilà donc à tester mes propres synergies à base d’huiles essentielles anti-inflammatoires et/ou anti-douleurs. Ce qui sous-entend que j’analyse chaque HE pour ses propriétés principales, secondaires, ses toxicités éventuelles, ses contre-indications, etc.
J’en ai déjà testé 2 sans réel succès. Amélioration, oui, mais disparition du mal, non….
Je ne désespère pas….
Conclusion
Les recettes toutes faites même en provenance de gens hypers sérieux et réputés (D. Baudoux, D. Festy, etc..) peuvent très bien ne pas convenir à quelqu’un alors que ça fonctionne pour presque tout le monde.
Dans tous les cas, il faut tenir compte:
- De la qualité des huiles essentielles
- De leur provenance et plus particulièrement de leur chémotype
- Du terrain pathologique de la personne et de la cause du mal